1 avril 2019
Avril, ce mois où le mensonge est autorisé !
Ah nous sommes en avril ! J’adore ce mois parce que le mensonge est « légalisé ». On peut mentir tranquillement et s’écrier cinq minutes après « POISSON D’AVRIL »!
Ah nous sommes en avril ! J’adore ce mois parce que le mensonge est « légalisé ». On peut mentir tranquillement et s’écrier cinq minutes après « POISSON D’AVRIL »!
Par exemple, désormais tous les jeunes africains, sortis des universités et grandes écoles auront tous du travail (en chœur avec moi) : « POISSON D’AVRIL ». Désormais, la Compagnie ivoirienne d’électricité ou CIE (j’ai quoi contre eux même!) ne coupera plus l’électricité… POISSON…
La culture (ce qui nous reste quand on a tout perdu) sera le souci majeur de nos dirigeants politiques… encore POISSON D’AVRIL. Quoi ? Je continue.
Les rackets vont cesser à Abidjan et les gbakas (véhicules de transport en commun très prisés par les Abidjanais) seront tous en conformité avec la loi… POISSON… La piraterie des œuvres musicales sera éradiquée en Côte d’Ivoire… POISSON… Voilà, c’est ça. Le mois d’avril est trop beau. On peut délier la langue et raconter n’importe quoi. Du genre Eminem va faire du zouk ou encore il n’ y aura plus de guerre en Afrique. Ne vous demandez pas si les gens vont aimer vos poissons. Contentez-vous d’en pêcher. Je le répète nous sommes en avril. Ce mois-là est particulier.
Les adultes disent des mensonges. Les tout-petits doivent être surpris. On se tue à leur enseigner que le mensonge est un vilain défaut. Et que faisons-nous par la suite ? On lui dédie même un mois. « On a trouvé ça comme ça ohhh », disent les gens quelque part à Abidjan. Mentons (pardon) disons des poissons d’avril. On redeviendra sérieux dès le 1er mai.
Pour ceux qui voudraient me tenir compagnie, ils me trouveront sous le baobab. Je cherche d’autres mensonges (encore pardon), d’autres poissons.
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