Richard Konan

Journée mondiale du livre : On en parle ?

C’était la journée mondiale du livre 📖 et du droit d’auteur le 23 avril ! Quoi de plus normal que d’écrire un billet pour parler de ce grand moment.

Au fait, ça vient d’où la journée mondiale du livre ?

J’ai fait un tour sur le site officiel de l’UNESCO. Regardez ce que je vous rapporte : la date du 23 avril « marque la disparition des écrivains William Shakespeare, Miguel Cervantes et Inca Garcilaso de la Vega ». C’est donc pour saluer la mémoire de ces grands esprits que l’UNESCO a instauré la journée mondiale du livre et du droit d’auteur depuis 1995.

C’est une belle occasion pour rendre un hommage aux écrivains, libraires, bibliothécaires, éditeurs. Enfin, à tous les acteurs du secteur du livre.

La lecture, un moment intense de plaisir ! (Crédit : Daria Obymaha)

Journée mondiale du livre : le livre et moi, une vraie amitié !

Le livre est un compagnon idéal pour moi. Cet objet m’a très vite fasciné. Bien avant d’emprunter le chemin de l’école, je parcourais les livres. Je commentais les images sous le regard de mes amis de jeu. Je sais, mes commentaires et analyses étaient faux🤣.

Quand j’ai commencé à déchiffrer ces belles figures joyeuses qui ornent les pages des livres, mon amour pour la lecture a décuplé. Au lycée classique d’Abidjan, j’ai pris un abonnement au CDI (Centre de documentation et d’information). C’est avec plaisir que je me dirigeais derrière le terrain de football pour jouer avec les mots.

Le livre, un compagnon fidèle (crédit : Pixabay)

Moi, journaliste amoureux du livre

Plus tard, la vie me conduit sur le chemin du journalisme. J’embrasse cette profession après des études en communication. J’ai la possibilité de rencontrer des écrivains ou écrivaines. Je participe à des salons littéraires. Quel bonheur « littéraire » ! J’ai un ami qui affirme que c’est le goût de la lecture qui m’a conduit au journalisme. Moi, je ne sais vraiment pas.

La journée mondiale du livre vient raviver la flamme de l’amour que j’ai pour le livre. Je suis convaincu d’une chose, l’idylle entre le livre et moi a encore de beaux jours. Promesse de lecteur.


Depuis combien de temps êtes-vous sur Facebook ?

Facebook a conquis le monde. Ce réseau social a été lancé le 4 février 2004. Voilà donc 19 ans que de vieux amis se retrouvent grâce à Marc Zuckenberg. Dites-moi, cela fait combien de temps que vous êtes sur le grand « F » ?

Et si on disait merci à Marc Zuckerberg ?

Vous arrive-t-il de chercher à savoir ce que serait le monde sans Facebook ? Maintenant que la question est posée, on voit que beaucoup de personnes vont s’ennuyer. Imaginez ! Des hommes ou des femmes ne pourront plus passer des heures, des heures et des heures à chercher le meilleur buzz de la journée.

Revenons à la question posée dans le titre de mon billet. Moi je suis sur Facebook depuis de longues années. Ce qui m’a rapidement séduit sur ce réseau social, ce sont les retrouvailles entre de vieux amis.

Facebook et les retrouvailles !

Grâce à Facebook, j’ai retrouvé des amis du lycée classique d’Abidjan. On s’était perdus de vue depuis la classe de terminale. Une fois inscrit, j’ai tapé les noms de mes condisciples dans la barre de recherches. C’est avec plaisir que j’ai retrouvé ceux qui font partie du village Facebook. Croyez-moi, ils étaient nombreux !

Quel bonheur ! Quelle magie ! Facebook m’a même donné la fabuleuse chance de revoir des camarades du collège moderne Nangui Abrogoua d’Adjamé. Mais il n’y a pas que les retrouvailles sur le grand « F » hein !

Personne face à un écran où apparaît le logo de Facebook
Un Facebooker prêt à se connecter (Crédit photo : Luca Sammarco)

Aujourd’hui, on parle business, on cherche des clients, on se lance à la recherche d’emplois sur Facebook. Des couples se sont mêmes formés grâce à ce nouvel outil de communication. N’est-ce pas beau ça ?

Bien sûr, je n’oublie pas les dérives sur notre réseau commun. Le phénomène de fake news s’y développe. Des arnaqueurs créent de faux profils pour attirer des facebookers dans leur filet.

Mais tout ceci n’enlève rien au charme de la belle trouvaille de Marc Zuckerberg. Je conseille cependant de faire attention ⚠️. L’atteinte à la vie privée, le harcèlement, l’addiction ne sont pas loin. D’autres dangers planent autour de l’utilisation de Facebook. Faisons juste attention et profitons des bienfaits du grand « F ».

PS : Vous remarquerez que je n’ai pas utilisé le terme Méta (je suis peut-être conservateur 😄).


Mes conseils pour passer un weekend sans stress

C’est le weekend ! Moment propice pour recharger les batteries, la fin de la semaine est parfois aussi épuisante que les jours « ordinaires » de la semaine. Que faire ?

J’ai eu l’idée d’écrire ce billet après un échange avec un ami le lundi matin. Ce cher ami m’a confié qu’il était exténué parce qu’il n’avait pas pu se reposer. Il était environ 8 heures. Cela a fait tilt dans ma tête ! En fait, j’ai déjà subi cette fatigue post weekends.

Du coup, je me suis dit : « comment faire pour revenir tout frais du weekend ? » Je vous livre le fruit de mes recherches afin de se ressourcer.

Un endroit idéal pour un weekend sans stress ! (Crédit photo : Iwaria)

Planifier son weekend

Ne vous laissez pas surprendre par le weekend ! Prenez le temps de tout planifier au cours de la semaine. Il est important de déterminer les activités que vous entendez mener. Aimez-vous la nature ? Pourquoi ne pas prévoir une randonnée pédestre ? Planifier vous évitera de courir partout sans véritablement profiter de votre weekend. Je prends l’habitude de dresser mon programme dès le jeudi soir.

Réduire son temps sur Internet

La meilleure solution serait de se déconnecter d’Internet. Mais quand on sait l’impact ou la place de cette invention dans le monde professionnel, je me dis que ce n’est pas chose facile. Pour ceux qui peuvent s’éloigner d’internet pendant le weekend, n’hésitez pas ! En fait, à force de passer son temps sur la toile, vous serez surpris de constater que le dimanche a pointé son nez sans que vous ayez pu avoir du repos. Laissez de côté téléphone, tablette et ordinateur afin de profiter de votre weekend.

Profitez de votre weekend ! (Crédit photo : Iwaria)

Accordez-vous un moment de pause-détente

En général, pour repartir du bon pied le lundi matin, je réserve mon dimanche après-midi au repos. Même quand je n’ai pas sommeil, je reste allongé à écouter de la musique ou à parcourir un livre qui me passionne. L’objectif est de faire le vide dans ma tête et me tenir loin du stress. Croyez-moi, ça marche !

Bon, voilà. Il est clair que d’autres astuces existent pour aider à passer un weekend sans stress. Par exemple, ne pas se laisser envahir par les problèmes professionnels (vous êtes à la maison !) ou ne pas vouloir faire tout en même temps (gare à la fatigue).


Côte d’Ivoire : un prof d’université indigné par l’état de son fauteuil

En Côte d’Ivoire, un professeur de l’université Nangui Abrogoua a récemment affiché son indignation. Il a vivement dénoncé l’état du fauteuil qui l’accueille pour donner ses cours aux étudiants.

Côte d’Ivoire : Le fauteuil d’un prof crée le buzz sur la toile

Tout est parti d’une publication sur les réseaux sociaux. Le professeur François N’guessan Kouamé, en poste à l’université Nangui Abrogoua, a publié la photo de son siège. La légende qui accompagne l’image en dit long.

« Ce matin du 19 avril 2021, je suis venu remplir mon devoir envers l’Etat de Côte d’Ivoire par le partage de mon savoir avec mes étudiants de L3BP de l’Université Nangui Abrogoua. J’ai été très ravi de savoir que c’estce fauteuil d’une autre époque qui m’est réservé, dans notre pays émergé ou émergent », a posté l’enseignant sur les réseaux sociaux.

Un professeur remonté

Côte d’Ivoire : Le fauteuil qui a tout provoqué (Crédit photo : Facebook)

La publication du prof a créé un véritable débat sur la toile. En effet, d’un côté, il y a ceux qui s’offusquent du traitement infligé à l’enseignant. Et de l’autre, les internautes qui pensent que M. Kouamé « exagère ». Par ailleurs, ces derniers n’ont pas manqué de lui indiquer le prix (8 000 francs CFA) et le lieu où il pourra se procurer un fauteuil flambant neuf.


Diarra Fatima, la passion du football au féminin

Diarra Fatima pourrait passer des heures à parler de sport, surtout de football. Titulaire d’une licence C CAF, elle dirige le banc technique du centre de formation Jeunesse Football Club de Dabou. L’amoureuse du foot nous partage sa passion.

Dis-moi, comment est né ton amour pour le sport ?

Mon amour du sport en général vient de mon défunt père qui pratiquait le yoga. En plus, il aimait l’Africa Sport (un célèbre club de football ivoirien, NDLR). Nous suivions tous les matchs avec lui et après une victoire, c’était le festin à la maison. Dès l’enfance, j’ai commencé à aimer le football et à suivre mes frères au Maracana, où j’ai appris à manier le ballon. Cela a été le début de mon premier contact avec le football.

Coach Diarra Fatima avant un entrainement. Crédit photo : Diarra Fatima

« Mon amour du sport en général vient de mon défunt père »

Tu as forcément des modèles dans le domaine du football. Qui t’inspire et te donne la force de foncer ?

Mon modèle dans le domaine du sport, c’est madame Touré Clémentine, la sélectionneuse de l’équipe nationale ivoirienne. Cette brave dame a su vaincre les épreuves. Par son travail acharné, elle a conduit le football féminin à un niveau auquel personne ne s’attendait. Le résultat est là. Touré Clémentine a intégré les plus hautes instances du football mondial pour montrer que la femme aussi est capable de grandes choses dans le milieu du sport. Elle est un exemple à suivre. Il y a aussi la génération dorée, conduite par Didier Drogba, qui a su par le sport réconcilier les Ivoiriens à un moment sensible que traversait notre chère Patrie.

À quel moment commences-tu à taper dans le ballon ?

C’était à Daloa. J’ai commencé à suivre les matchs de l’Africa avec mon père. Ensuite, je suivais mes frères sur les terrains de Maracana. Au début, ils me faisaient jouer au poteau. Un jour, avant un match, on a constaté un absent dans le groupe. Les garçons ont décidé de me laisser jouer véritablement avec eux. C’est de là qu’est partie mon aventure avec le football.

Puis quelques temps après, un jeune coach de football du nom de Martial qui m’avait vu dans un match m’a proposé de le rejoindre dans son centre qui comportait essentiellement des garçons. Au fur et à mesure, d’autres filles ont intégré le centre. Nous avons raflé plusieurs trophées de Maracana.

Le regard fixé vers l’avenir, Diarra Fatima a de grands rêves. Crédit photo : Diarra Fatima
En tant que femme, tu décides de vivre ta passion, le sport. Raconte-nous comment ton entourage a vécu ta décision.

Ce n’était pas du tout facile à mes débuts vu que la femme qui jouait au football était mal perçue de façon générale par la société à laquelle j’appartenais. Les gens étaient convaincus que le football est exclusivement dédié aux hommes. J’étais souvent stigmatisée par certaines personnes. Cependant, il y avait des gens qui brisaient le mythe en m’encourageant à continuer sur ma lancée. Grâce à la détermination et le courage, j’ai fini par avoir le soutien de mon père, de ma mère et certains oncles qui m’accompagnent dans ma passion.

« J’étais souvent stigmatisée par certaines personnes »

Diarra Fatima et ses « enfants ». Crédit photo : Diarra Fatima
Comment te vient l’idée de passer à l’encadrement ?

Après mon obtention du Bac, toujours guidée par l’amour du football, j’ai choisi de passer le concours de l’INJS. J’ai été admise en 2007. J’ai intégré l’équipe féminine des 11 sœurs de Gagnoa avec laquelle j’ai passé de beaux moments jusqu’en 2012. Par la suite, en observant l’univers du football féminin, j’ai senti un besoin d’entraîneurs. C’est ainsi que j’ai décidé de m’intéresser à l’encadrement.

Quand des stages étaient organisés par la FIFA concernant le football féminin, chaque président donnait une liste de ses participants. J’ai dès lors commencé à aimer l’encadrement. J’ai bénéficié des encouragements et conseils de mon président, de la sélectionneuse nationale et bien d’autres personnes à qui je dis énormément merci . Aujourd’hui, après avoir obtenu la licence C CAF, j’encadre un centre de formation masculin dénommé Jeunesse Football Club de Dabou.

J’encourage toutes les anciennes joueuses à se reconvertir en se formant et en passant les diplômes d’entraîneurs, afin de pouvoir encadrer les plus jeunes en particulier. Cela permettra à la Côte d’Ivoire d’avoir des joueuses de qualités, qui nous enverront beaucoup de trophées. Ensemble, nous y arriverons.

Allez hop ! C’est parti pour une série de jongles ! Crédit photo : Diarra Fatima


[Afropolitain nomade] Lerie Sankofa, une vie bien rythmée

Abidjan. 7e édition du festival Afropolitain nomade. Une victoire contre la maladie du coronavirus. En tout cas, cet événement m’a permis de découvrir Lerie Sankofa.

Un personnage artistique sur lequel il est difficile de poser une définition. En compagnie de Lisi Yao, blogueuse chez Mondoblog, j’ai tenté de percer le mystère de Beugré Valérie. Plaisir, créativité, émotions ont été les maitres-mots.

Mercredi 13 janvier 2021 à l’Insaac, ou si vous préférez, l’Institut national supérieur des arts et de l’action culturelle. C’est ce creuset de l’art qu’a choisi Lerie Sankofa pour nous faire feuilleter les riches pages de sa vie artistique. Beugré Valérie, ou Lerie, est professeur de musique dans ce prestigieux temple de la culture. Mais je crois savoir pourquoi elle nous a conduit dans ce sanctuaire…

Je préfère vous le dire, chaque fois que je fais un tour à l’Insaac, une pensée me traverse l’esprit : « mon ami, voici où tu devrais être », me dit une toute petite voix que je réussis facilement à étouffer. Quand je rencontre Lerie Sankofa, je me retrouve très vite « en famille ». Son manager et moi avons un passé commun : le rap. Bah oui, dans une autre vie, j’ai composé des textes de rap. J’aurais pu embrasser la carrière de rappeur. Par conséquent, l’entretien s’est déroulé dans une ambiance conviviale.

Une vie au rythme du « djembé »*

Confortablement installés dans un bureau de l’INSAAC, Lisi et moi attendons patiemment l’arrivée du cameraman pour débuter l’interview. Mais quand on est dans la même salle que Lerie Sankofa, pourquoi attendre les spotlights pour se lancer ? On parle de tout et de rien. Son passage au village Ki Yi MBock de Wêrê Wêre Liking, ses débuts dans la chorale méthodiste de Touba, etc. Je partage avec l’artiste mon amour pour la musique (bien conçue et savamment menée). En retour, la jeune dame me confie un pan de son parcours artistique. Ce bout de terrain qu’elle me laisse découvrir en dit long sur son engagement culturel.

Lerie s’exprime en caressant « l’ahoco », un instrument de musique du centre de la Côte d’Ivoire, composé d’une baguette et d’une pièce appelée racleur. Il a été vulgarisé par la chanteuse ivoirienne Antoinette Konan. Lerie Sankofa parlait ou plutôt chantait… Je crois qu’elle parlait en chantant, nous racontant son histoire d’amour avec le tam-tam.

Une amoureuse de l’art nommée Lerie

« Lerie » est tiré du prénom de la star du jour. Je l’ai dit plus haut, quand ses parents l’appellent à l’existence, ils la nomment Beugré Valérie. Pour le besoin de l’art, « Valérie » se transforme en « Lerie ». Voilà. Ah oui ! Sankofa ? Bon, sachez, chers amis, que ce terme désigne un oiseau qui a la tête toujours tournée vers l’arrière. Pour notre amie, c’est un symbole : garder les pieds solidement enracinés dans la tradition africaine en s’ouvrant au modernisme.

J’ai été frappé par cette sorte de timidité qui se dégage de Lerie Sankofa. Quand on échange avec elle, la chanteuse laisse transparaitre une « fausse » timidité. L’interlocuteur a l’impression que l’amoureuse de la culture cherche ses mots, dissimulés dans un univers qui lui échappe. En réalité, Lerie Sankofa préfère laisser parler sa passion pour l’art. Le bureau de l’Insaac où nous nous sommes installés est très vite devenu un « podium » pour le prof de musique. Elle n’hésite pas à fredonner quelques mélodies pour donner un cachet spécial à notre « avant interview ».

Artiste, percussionniste et compositrice, Lerie Sankofa tombe amoureuse assez tôt de la percussion. Elle n’a que neuf ans quand ses petits doigts frêles caressent cet instrument d’ordinaire dédié à la gente masculine. La jeune fille qu’elle était a réussi le pari de dompter le tam-tam. Aujourd’hui, Beugré Valérie le dirige sur toutes les scènes sur lesquelles on l’invite pour chanter son djembé. Je suis convaincu que la percussion continuera de rythmer la vie de Lerie Sankofa pendant longtemps.

*djembé : instrument de percusssion


Le ou la covid ? Bonjour, la « crise » grammaticale

Le covid ou la covid 19 ? La question est sur toutes les lèvres en Côte d’Ivoire. L’Académie française a tranché, mais le débat fait toujours rage dans mon pays. Dans la pratique, les Ivoiriens ont du mal à se défaire du genre masculin très tôt attribué à cette pandémie.

« Covid est l’acronyme de corona virus disease, et les sigles et acronymes ont le genre du nom qui constitue le noyau du syntagme dont ils sont une abréviation », peut-on lire sur le site de l’Académie française. Les académiciens recommandent d’employer le genre féminin pour désigner ce mal qui frappe le monde entier, car Covid est l’acronyme de « Corona virus disease ». « Disease » se traduit bien en français par « maladie », non ?

« On dit la S.N.C.F. (Société nationale des chemins de fer) parce que le noyau de ce groupe, société, est un nom féminin, mais le C.I.O. (Comité international olympique), parce que le noyau, comité, est un nom masculin. Quand ce syntagme est composé de mots étrangers, le même principe s’applique. On distingue ainsi le FBI, Federal Bureau of Investigation, (Bureau fédéral d’enquête), de la CIA, Central Intelligence Agency, (Agence centrale de renseignement), puisque dans un cas on traduit le mot noyau par un nom masculin, bureau, et dans l’autre, par un nom féminin, agence », soutiennent les académiciens.

Covid, la « guerre » entre « le » et « la »

Mais en Côte d’Ivoire, sur les réseaux sociaux, l’usage du féminin a du mal à s’imposer. Sans doute parce que le masculin a déjà les racines profondément enracinées dans le langage courant des Ivoiriens. Il n’est pas rare de voir des internautes préférer l’usage du masculin, malgré la recommandation de l’Académie française. Les médias également ont été fortement engagés dans l’utilisation du genre masculin, dès l’apparition de la pandémie. On assiste à une véritable « crise » grammaticale dans mon pays. Le Covid ou la Covid ? Les gens ont du mal à se retrouver dans cette guerre de la langue française. Chacun y va de son inspiration et de sa sensibilité. Il y en a qui ont délibérément choisi de défier l’Académie française en s’accrochant à l’usage du masculin.


Non, le coronavirus n’a pas vaincu Manu Dibango !

Manu Dibango a soigneusement rangé le saxophone, cet instrument avec lequel il a fait voyager et a voyagé. Ce géant africain s’est endormi le 24 mars 2020, victime du covid -19, ou si voulez de la maladie à coronavirus. Mais laissez-moi vous dire que ce fameux covid doit avoir bien honte, car notre Manu Dibango reste bel et bien sur la scène.

« Chers parents, chers amis, chers fans, Une voix s’élève au lointain… C’est avec une profonde tristesse que nous vous annonçons la disparition de Manu Dibango, notre Papy Groove, survenue le 24 mars 2020 à l’âge de 86 ans, des suites du Covid-19. Les obsèques auront lieu dans la stricte intimité familiale, et un hommage lui sera rendu ultérieurement dès que possible. » Ces mots, publiés sur la page Facebook de Manu, ne se rendent peut-être pas compte de la responsabilité qui pèse sur leurs épaules. L’immense Manu Dibango ne jouera plus au saxo ? Mais de qui ces mots se moquent-ils ?

Manu Dibango forever !

Finalement, on s’est rendu compte que la réalité était indéniable. Papa Manu a définitivement tourné le dos à la scène. Les applaudissements et les hourras du public n’ont rien pu faire. Papa Groove ne soufflera plus dans le saxophone. Le Covid-19, cette pandémie de laquelle souffrait notre Manu lui a ôté la vie. Mais ce que la maladie à coronavirus oublie ou ne sait pas, c’est que des gens de la trempe de Manu Dibango ne meurent pas. Même sans vie, ils vivent. Même sans vie, Dibango vit.

Et ce n’est pas Claudy Siar qui me contredira. Je suis convaincu que Youssou N’Dour croit en la vie après la mort du roi du saxo. La musique de ce monument du jazz a vaincu le Covid-19. Le son du saxo de Papa Groove nous bercera, encore et encore. Oui, coronavirus, tu n’a pas pu nous enlever notre Manu. Non ! Le Covid-19 n’a pas vaincu le géant africain. Surtout, continuons de faire vivre Monsieur Dibango en écoutant le bon vieux Soul Makossa !


J’ai appris à ranger mon téléphone pour mon livre

La guerre téléphone contre livre fait rage

J’ai toujours été un amoureux des livres. Ouvrir un livre, sentir mes doigts tourner les pages de ce bijou littéraire, laisser mes yeux se poser sur chacune de ses pages et me conduire vers des univers inconnus ou connus. Quel beau spectacle !

Quand je parcourais l’oeuvre « Les Frasques d’Ebinto » du célèbre auteur Amadou Koné, je n’avais pas encore obtenu le CEPE (Certificat d’études primaires élémentaires). C’était lors de vacances scolaires au village. Mon oncle, qui exerce en tant qu’instituteur, avait un carton rempli de livres. J’ai juste eu à tirer un livre et laisser mes yeux se promener sur les pages. J’avoue n’avoir pas compris véritablement grand-chose. Mais Yvon Rivard, auteur québécois, ne dit-il pas que « la lecture commence les yeux fermés ».

Lire et voyager

Tout au long de mon parcours scolaire, je suis resté proche des livres. Grâce à la lecture, j’ai découvert des univers aussi différents les uns que les autres. La littérature est l’une de mes passions. Lire me permet de voyager sans titre de transport et sans visa. Après mes études, la profession de journaliste m’a ouvert ses bras. Je suis resté proche des mots et j’ai continué à dévorer les œuvres littéraires.

Mais un événement, ou si vous voulez, une invention technologique, va perturber mon idylle avec le livre. L’apparition du téléphone Androïd m’a progressivement éloigné de la lecture. Les yeux rivés sur l’écran de ce nouvel objet, je n’avais plus le temps de glisser mes doigts sur les pages d’un livre. L’ami (ou ex-ami) du livre préfère passer d’une application à une autre, au lieu de se laisser bercer par des mots sortis tout droit de l’esprit d’auteurs de renom. Dans la bataille pour la conquête de mon cœur, le téléphone portable l’avait largement emporté.

Fallait-il laisser le téléphone mobile occuper aisément la place du livre dans ma vie ? Oh que non ! J’ai décidé de redonner à la lecture sa place de choix. Et pour cela, il était important pour moi d’apprendre à ranger mon téléphone. Eh oui, chers amis, étant donné que je ne pouvais pas me séparer de cet appareil, j’ai appris à le ranger. Tout simplement. Désormais, il y a de la place pour tout le monde ! Tenez, une fois dans un taxi, les autres passagers m’ont regardé bizarrement, quand au lieu de sortir mon téléphone, j’ai plongé ma main dans mon sac pour tirer un livre…


Tournoi du Pétrole et de l’Energie : C’est parti pour la 8e édition !

La 8e édition du Tournoi du Pétrole et de l’Energie s’est ouverte le samedi 2 février 2020 au stade de la SIR à Vridi en présence de Aka Kadio Jean Baptiste, directeur de cabinet du ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies renouvelables, Abdourahmane Cissé.

Il y avait de l’ambiance le samedi 2 février 2020 au stade de la Société ivoirienne de raffinage (SIR), sis à Vridi, à Abidjan. Les acteurs du domaine du pétrole et de l’énergie se sont donné rendez-vous pour le lancement de la 8e édition dédiée à leur secteur d’activités.

Le ministre Abdourahmane Cissé, en charge du Pétrole, de l’Energie et des Energies renouvelables, représenté par son directeur de cabinet, Aka Kadio Jean Baptiste, a apporté son soutien au comité d’organisation, savamment piloté par Serge Abissa.

A l’ouverture de la 8e édition du tournoi du secteur du pétrole et de l’énergie, un match de gala a opposé au football masculin la GESTOCI, double championne en titre, à l’équipe des anciens joueurs de la Côte d’Ivoire. Les deux équipes n’ont pu se départager au terme du temps réglementaire et se sont séparées sur un score nul et vierge. Il faut noter qu’au niveau des jeux de dames, SERENITY s’est incliné face à la GESTOCI (0-2)

Comme à chaque édition, le comité d’organisation n’entend pas lésiner sur les moyens afin d’offrir un tournoi de qualité au public et aux acteurs du secteur du pétrole et de l’énergie.